Le LUCAS est un laboratoire de recherche collaborative et indisciplinée qui explore et met en œuvre une culture de la coopération au service des transitions culturelles et territoriales. À travers des processus de transmission et d’expérimentation, il favorise le croisement des regards entre des professionnels, des élus, des chercheurs et des habitants.
L’objectif : fabriquer des politiques culturelles partagées et renouveler les réflexions sur les transitions.
Constituée de trois entités aux compétences complémentaires :
Nous travaillons avec les collectivités territoriales, les acteurs associatifs et la recherche universitaire.
Mathilde Chevillot
Coordinatrice du
LUCAS
Bérénice Sarda
Coordinatrice
de Culture·Co
Cédric Hardy
Délégué général
Eléonore Delaby-Rochette
Chargée d’administration
Chloé Briquet
Chargée de communication
Culture·Co (ex-Fédération Arts Vivants et Départements) a pour objet l’accompagnement des politiques publiques en faveur de la culture dans l’espace départemental. Elle met au cœur de son projet les enjeux de coopération entre niveaux de collectivités et avec les acteurs de la vie artistique, culturelle, éducative, sociale, économique et du développement territorial. Elle fédère une trentaine d’adhérents, soit plus de 300 élus et professionnels du développement culturel. Son partenaire principal est le ministère de la Culture et ses principales activités sont :
Julie Borgeot
Yves-Armel Martin
Margot Buisson
Le Bureau des Possibles a été créé par Yves-Armel Martin en janvier 2018. Il y valorise 25 années d’innovation collaborative et numérique au sein d’associations et de collectivités territoriales sur des missions d’intérêt général : éducation, culture, vieillissement, dépendance, ville intelligente.
Raphaël Besson
Villes Innovations est un bureau d’études localisé à Marseille, spécialisé dans les stratégies d’innovation urbaine et les politiques de transition culturelle et territoriale. Les travaux de Villes Innovations portent sur les urbanismes alternatifs (urbanisme tactique, transitoire, transitionnel, culturel), la transformation des politiques culturelles territoriales dans un contexte transitionnel et les lieux hybrides, Tiers Lieux et autres lieux intermédiaires.
Villes Innovations a été fondé en 2013 par Raphaël Besson, chercheur associé au laboratoire PACTE-CNRS et docteur en sciences du territoire.
Le LUCAS accompagne l’émergence d’écosystèmes durables au sein des territoires, grâce aux outils de coopération, pour :
Afin de poursuivre ces objectifs, le compagnonnage du LUCAS repose sur deux leviers.
Étape 1 : le co-diagnostic
Nous accompagnons le territoire qui s’engage dans la démarche LUCAS à la constitution d’un groupe projet qui réunit des profils variés. L’un des objectifs de cette première phase est de le mettre à l’écoute des acteurs et habitants du territoire. Pour cela, nous formons l’équipe du groupe projet et réalisons ce diagnostic immersif à ses côtés.
Étape 2 : la co-construction
Nous activons les capacités de toutes les personnes engagées dans la démarche. Nous réunissons ainsi les différentes parties prenantes de cet écosystème local naissant dans le but de faire émerger des actions culturelles et des règles de gouvernance plus coopératives.
Étape 3 : le résultat
Nous soutenons l’émergence d’une communauté d’acteurs impliqués dans la gouvernance stratégique et la mise en œuvre opérationnelle de la politique culturelle du territoire.
Il apparaît essentiel de reconnaître et outiller les acteurs pour assurer des fonctions essentielles à la mise en coopération du territoire (intermédiation, régulation, expérimentation, etc).
Cette ingénierie coopérative est fondée sur l’acquisition de nouveaux savoirs professionnels : des compétences de facilitation, d’animation, de médiation et de participation citoyenne.
Apprendre à « faire avec » : que les partenaires soient placés sur un pied d’égalité pour choisir de « faire œuvre commune » autour de finalités, de bénéfices mutuels et de savoirs et valeurs partagés qui sont les piliers de la coopération.
Défendre une stratégie de petits pas : valider que les micro-expérimentations, les micro-politiques culturelles et les micro-solutions issues de ces processus coopératifs, ont cette capacité, par accumulation successive, à transformer progressivement les régimes dominants de la fabrique territoriale.
Repenser les méthodes d’évaluation des projets culturels : intégrer les parties prenantes et les usagers dans les protocoles d’évaluation, réinterroger les critères de sélection des projets en cherchant à évaluer non seulement les impacts directs, mais aussi les externalités